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Veuillez nous en excuser

Disponibilités avions

Nous subissons quelques soucis de disponibilité de flotte en ces derniers jours d'avril, tout d'abord avec notre "vaisseau amiral", puisque le QN a nécessité une révision urgente de l'hélice qui, sans raison apparente, a présenté des vibrations inusuelles ; sans réelle explication du phénomène et par précaution, il a été décidé de l'arrêter immédiatement et faire réviser cette hélice. Si tout va bien, l'opération devrait être très rapide et l'avion devrait regagner Montargis dès lundi après-midi.

Le ZX a définitivement quitté notre flotte et rejoint Orléans Saint Denis. Son remplaçant devrait arriver dès samedi, si la météo permet son convoyage depuis Lille où il est actuellement exploité. 

Enfin, le LM quittera aussi notre flotte aux alentours du 8 mai pour rejoindre Haguenau, ce qui sera l'occasion de voir le retour du LK. 

Disponinilités instructeurs

Côté instructeurs, notez le programme de ces prochains jours :

• Ludovic PERRIN sera présent samedi 28 toute la journée, mardi 1e mai, puis mardi 8 mai et jeudi 10 mai.
• Philippe BOSSARD, comme à l'accoutumée, assurera les samedi après-midi et dimanche toute la journée des deux prochains weekends,
• Paul Emile UPRAVAN sera présent le 1e mai et le vendredi 11, les lundis 14 et 21, ainsi que le vendredi 25,
• Michel MARTINON assurera les mercredis 2 et 9 mai.

Spécial Friedrischafen... quoi de neuf ?

Campée sur les bords du lac de Constance, comme une sorte de "Riviera" allemande, la ville de Friedrischafen accueille chaque année le plus important salon européen consacré à l'aviation générale. Cette année, s'il manquait à l'appel des acteurs majeurs comme Tecnam, Cessna et Diamond (qui n'y viennent que tous les deux ans), il y avait bien des choses à voir et à entendre, tant le petit monde de l'aviation générale est en effervescence permanente.

Plus de la moitié du salon consacré aux constructeurs d'ULM ! Il y aurait de quoi déprimer pour un "avionneux" ! Mais en se rapprochant un peu de ces stands clinquants aux machines rutilantes, l'on va de surprise en surprise. Tiens, un ULM qui passe la voltige ? Tiens, celui-ci a une MTOW de 600 kg ? En fait, le lobby particulièrement actif des constructeurs, notamment ceux des pays de l'Est, ont finalement réussi à convaincre l'EASA de passer la masse max de leurs appareils à 600 kg, ce qui a été acté en novembre 2017. Ce n'est pourtant pas une avancée intéressante pour les pilotes d'ULM qui ont maintenant les contraintes de licence LAPL et de visite médicale, sauf en France, puisque la DGAC qui a refusé cette évolution maintient pour l'instant la masse max des ULM à 450 kg (472.5 avec parachute). 

Pour ce qui nous concerne, c'est plutôt bénéfique, car en même temps, les règles de certification s'assouplissent, avec notamment la nouvelle norme CS23 pour les machines de moins de 750 kg. Cela signifie que nous pouvons espérer voir apparaître dans les prochaines années de nouvelles machines bénéficiant de toutes les avancées technologiques rendues possibles par le fait que, jusqu'ici, les ULM n'étaient pas soumis à certification. Ainsi, c'est bien aujourd'hui dans les pays de l'Est, où se trouvent la majorité de ces constructeurs, que se crée la nouvelle aviation légère, et ce salon l'a largement démontré.

Ainsi, nous avons pu constater la grosse "bagarre" des avions école de 600 kg, dans laquelle nos SPORSTAR tiennent encore semble-t-il la corde, surtout après avoir apporté quelques améliorations aux nouveaux modèles (Garmin 3x, nouvelle manette de gaz, nouveaux freins, nouveaux sièges, réglage aisé des palonniers, ...). Mais la concurrence est rude, notamment avec le très beau VIPER SD4 (photo).

Côté quatre places, rien de vraiment transcendant. Le PIONNER 400, fabriqué au Luxembourg par ALPI AVIATION, fait les frais d'un volume intérieur spartiate et d'une esthétique particulièrement "cheap", malgré de belles performances (140 kts en croisière avec 25 litres de SP98, grace au nouveau Rotax 915iss de 135 cv, pour 800 kg de MTOW avec 380 kg de charge utile). Le magnifique prototype de Czech Sport Aircraft (constructeur du PS28) ne devrait pas sortir avant deux ou trois années, au terme desquelles il pourrait être proposé en plusieurs versions (train fixe ou rentrant, de 200 à 350 cv), pour un prix comparable à celui des quadiplaces classiques type DR400 (aux alentours de 300 000 €)

Robin de son côté s'active pour proposer d'ici à deux ans une version Rotax 915is aux performances au moins identiques au 160 cv des Lycomming actuels, avec une capacité d'emport avoisinant celle des Régent 180 cv. Affaires à suivre...

Viper SD4 - Biplace école

Sporstar version Garmin 3X

Pionner 400 - 4 places

Czech Sport 

4 places, train rentrant, 150 kts, 200 à 350 cv... mais surement pas avant trois ans !