Présentation du SONACA 200

Une dizaine de membres sont venus assister dimanche matin à la présentation du SONACA 200, biplace VLA (catégorie 750kg) qui, bien qu'encore en cours de certification, fait actuellement couler beaucoup d'encre dans le microcosme aéronautique, tant il semble représenter une offre nouvelle pour les aéroclubs. 

Il faut dire que la machine a de quoi séduire. Le look d'abord. Elégant, racé, à l'extérieur comme à l'intérieur où les sièges en cuir de série, le tableau de bord à la fois kitch et sport sont du plus bel effet, disposant en outre d'une avionnique dernier cri. Les performances ensuite, avec une bonne capacité d'emport et une vitesse de croisière de l'ordre de 115 kts. 

Philippe BOSSARD, de retour d'un vol d'essai, était enthousiaste sur le confort, la facilité de pilotage et surtout la stabilité même en air agité. Bref, une machine fort attirante... sauf que la douche froide arrive juste après, car il faudra débourser environ 250 000 € pour s'offrir le bijou !

Dès lors, on peut sérieusement se demander comment les aéroclubs vont pouvoir renouveler leurs flottes dans les années à venir. Avec des biplaces à un tel prix, des quadriplaces à 100 000 € de plus, sommes nous tous condamnés à user jusqu'à la corde des avions d'il y a 50 ans ? Mais pourquoi un tel prix ? La réponse est venue de Pierre Van Wetter, ingénieur en chef de SONACA : "Ce n'est évidemment pas le coût de la construction de l'avion qui justifie ce prix, mais sachez que le budget pour la conception, le lancement de la pré-série et surtout le coût de la certification de la machine approche les 7 millions d'euros. Cela veut dire, en gros, qu'il faudra en vendre au moins 200 pour juste récupérer la mise de fonds".

S'il est vrai que la certification de nos machines est un véritable gage de sécurité, il est bien évident que les coûts que cela implique est un réel frein à l'évolution de notre activité. Quand aurons nous une autorité prenant en compte la réalité de l'aviation de loisir, pour fixer des règles intelligentes ? On peut toujours rêver, non ?

Retour aux sources...

Eddy BROCHET, qui réside dans le sud de la France depuis qu'il y a trouvé un poste, n'a pas manqué de revenir à son club pendant ses vacances pour y dispenser trois jours d'instruction, au grand plaisir de plusieurs élèves qu'il suivait lorsqu'il était basé sur Montargis. 

C'est avec plaisir que nous l'avons retrouvé, et avons apprécié cette marque d'attachement au club qui l'a formé.

Stage d'été

Comme annoncé, du 7 au 12 aout, le QN a élu résidence à Condom (Gers). Ce "stage d'été", organisé et supervisé par Pierre PLAWNER à permis à quelques membres (6 au total, dont 4 élèves) de découvrir la région en effectuant quelques vols touristiques locaux. Avec 25 heures effectuées, convoyages compris, cette activité aura contribué de façon significative à compléter le nombre d'heures du mois d'aout. 

Pour autant, cette activité, pour sa troisième édition, n'a pas rassemblé autant de participants que l'on aurait pu espérer. Une réflexion devra être menée sur les attentes des membres de l'aéroclub concernant ce type d'organisation.

Les participants sont théoriquement en train de vous préparer un reportage, mais en attendant et pour vous mettre en appétit, voici une photo du Pic du Midi de Bigorre, qui a nécessité au QN de monter jusqu'à l'altitude de 12 000 ft !