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Il semble que, suite à un problème technique, un certain nombre d'entre-vous n'ont pas reçu notre édition de la semaine dernière, postée le 2 juillet. Si vous souhaitez que cette newletter n°180 vous soit renvoyée, n'ésitez pas à en faire la demande par mail.

Avec toutes nos excuses.

 

Tableau d'honneur

Alexis Girardot a effectué ce dimanche son premier vol solo. Ce lâcher, il l'attendait depuis trois ans, En effet, Alexis s'est inscrit comme élève pilote le 5 mai 2016, alors qu'il n'avait que 12 ans, ce qui a fait de lui notre plus jeune élève pendant plus de deux ans. Maintenant âgé des 15 ans réglementaires, il va pouvoir mettre les bouchées doubles pour essayer d'obtenir le brevet de base dans les prochains mois. 

 

Résultats sportifs

Le championnat de France de rallye aérien s'est déroulé dimanche dernier à Chartres. Notre club y était uniquement représenté par Paul Emile UPRAVAN, en l'absence de l'équipage BOSSARD/PERRIN, indisponible pour participer à l'épreuve.   

Paul Emile, avec son équipière du team France Marjorie Perissin Fabert ont pris la quatrième place en catégorie Elite, confirmant une fois encore leur positionnement dans le "top 5" au plan national.

La saison 2019 de rallye est à présent terminée ; il reste à disputer le championnat de France de pilotage de précision, qui se déroulera du 23 au 25 aout à Chateaneuf sur Cher.

 

La réglementation ULM évolue

Depuis le 3 aout 2019, il est désormais possible d'acquérir et de voler en France à bord d'un ULM 3 axes affichant une masse maximale de 500 kg (et même 525 si l'aéronef est équipé de parachute), contre 450 actuellement (472.5 avec parachute). Cette évolution de la réglementation émane d'une restriction de la DGAC par rapport à la nouvelle norme européenne, qui autorise 600 kg pour les ultra légers de classe 3 depuis septembre 2018.

Cela ne veut toutefois pas dire que les machines actuellement en exploitation peuvent s'affranchir des limites actuelles, car un ULM actuellement limité à 450 kg doit, pour augmenter sa masse autorisée, faire l'objet du dépôt par le constructeur d'un dossier technique de référence à la DGAC. Ensuite, le propriétaire devra apporter la preuve que les modifications préconisées par le constructeur en vue de la conformité à ce nouveau dossier technique ont bien été réalisées sur l'appareil. 

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette évolution réglementaire n'est pas forcément une bonne nouvelle pour les ulmistes ; en Allemagne et en République Tchèque (le pays européen produisant à ce jour le plus d'aéronefs légers), de nouvelles obligations de certification viennent d'être mises en place pour les ULM de 600 kg. Si la réglementation française permet encore à l'ULM de bénéficier de son régime favorable, notamment en ce qui concerne les contraintes médicales et relatives à la maintenance, il est plus que probable que l'EASA cherchera dans les années qui viennent à ajouter des contraintes pour imposer une réglementation européenne, comme cela est le cas pour l'avion. C'est en tous cas la crainte exprimée par la FFPLUM, crainte d'autant plus compréhensible que les constructeurs appuient dans ce sens, voyant dans une hypothétique fusion des réglementations ULM et avion un moyen de pénétrer le marché de l'aviation légère sans avoir à débourser les coûts astronomiques de la certification d'un nouveau type d'avion, qui se chiffrent à plusieurs millions d'euros. Affaire à suivre...

Aéroclub du Gâtinais
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