Dernières infos

Tous les contrôleurs de Melun observeront une journée de grève demain 6 mai. En cause les dernières décisions, conduisant à la fin du SIV (service d'information en vol) pour les VFR sur quasiment l'ensemble des secteurs de Seine. Le texte de l'USAC largement diffusé aux aéroclubs et gestionnaires de plateforme rappelle l'article SERA.9005(b) qui précise que "le service fourni aux aéronefs effectuant des vols... comprendra les risques de collision, pour les aéronefs évoluant dans les espaces aériens des classes C, D, E, F et G". Et de fait, l'autorité, si prompte à parler de sécurité pour sanctionner tout et n'importe quoi, pourrait peut être aussi donner l'exemple. S'il est évident que ce mouvement syndical ne changera pas grand chose à une situation qui couvait depuis des années, on ne peut que comprendre l'inquiétude des contrôleurs, que nous partageons tous.

Un NOTAM vient d'être publié concernant des vols de drone à proximité sud de l'aérodrome de Briare (LFEI), avec des évolutions jusqu'à 500 ft sol. Il faut redoubler de vigilance dans cette zone et surtout bien respecter les circuits de piste au nord des installations. Ce NOTAM prendra fin le 10 mai.

Gestion de la flotte : tension du marché de la location

La pratique de la location, dont notre aéroclub avait été un précurseur dès 2014, prend une place de plus en plus importante dans la gestion des flottes d'aéroclub, si bien que le marché est aujourd'hui en grande tension. Pour ce qui concerne les DR400, notre partenaire Locat'Air est pratiquement en situation de monopole, et ne parvient pas à satisfaire la demande avec les 21 appareils de sa flotte.

C'est dans ce cadre que nous avons été dans l'obligation de restituer le VU au loueur, ce qui va nous priver d'un avion pour le weekend prochain, et en espérant que nous pourrons trouver une solution pour le weekend suivant durant lequel sont prévues les portes ouvertes.

Pour ce qui concerne notre problème immédiat, des partenariats avec d'autres aéroclubs sont en discussion, en espérant qu'une solution perenne puisse être mise en place rapidement. Nous reviendrons évidemment sur ce sujet dans notre prochaine édition.

L'envolée des taxes d'atterrissage

S'il est vrai que l'entretien d'une plateforme aéronautique coute cher, il n'en reste pas moins que certains gestionnaires vont un peu loin dans la tarification des mouvements d'aéronefs. On ne peut que regretter par exemple que l'aéroport d'Orléans ait refusé d'exonérer de taxe les participants du "café croissants" de dimanche dernier. Mais notre carton rouge de cette semaine va à l'aérodrome de Blois le Breuil (LFOQ) qui a mis en place une facturation systématique de 5€ en plus de la taxe, pour le traitement administratif de la facture, auxquels s'éjoutent 20€ si la taxe n'est pas payée sur place, ce qui est bien difficile lorsqu'il n'y a personne sur le terrain.

Cette situation soulève un tollé général parmi les aéroclubs, mais malheureusement, ces pratiques ont tendance à se développer. En tout état de cause, il serait bon d'éviter de fréquenter cette plateforme, ne serait-ce que par principe, jusqu'à ce que le gestionnaire comprenne qu'il vaut mieux pratiquer des tarifs justes que de ne plus voir personne sur le terrain.

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