C'est la dernière ligne droite pour profiter de la journée du 21 mai prochain. Vous pouvez participer au repas du midi, au concours d'atterrissage, à la tombola ou à tout !

Pour des raisons d'organisation du repas (food truck/traiteur), il ne sera plus possible de s'inscrire après vendredi midi 19 mai

Pour l'inscription, suivez ce lien : Inscription journée du 21 mai

Tableau d'honneur

Erick ORLIAGUET a réalisé le 11 mai son premier vol solo, sous la houlette de Nicolas PLANCON. Félicitations et bon courage pour la suite !

VNO et VNE

Depuis leur remise en vol, les DR400 et 401 bloqués entre le 23 décembre 2022 et le 9 mars 2023 font l'objet d'une limitation de leur VNO à 114 kts (230 km/h). Cette limitation est d'ailleurs étendue à d'autres appareils du même type, n'ayant pas fait l'objet de la mise à l'arrêt administrative, et dont fait partie notre avion école F-HECO.

Il semble que certains pilotes viennent à confondre VNO et VNE, et considèrent que l'avion ne doit en aucun cas dépasser cette vitesse limitée, indiquée par un marquage supplémentaire à proximité de l'indicateur de vitesse. Pour ce faire, ils effectuent des vols, notamment avec le F-HSON à régime réduit (65/70% de load) pour ne pas dépasser la vitesse qu'ils pensent limite.

Cette précaution, bien que louable, n'a toutefois pas de raison d'être car il ne faut pas confondre VNO (velocity normal operating) et VNE (velocity never exeed). Cette dernière n'pas été modifiée par la limitation qui ne concerne que la vitesse à ne pas dépasser en air turbulent, afin de ne pas risquer d'alourdir la charge alaire. Ainsi, en air calme, point de limitation, vous pouvez utiliser les avions au régime préconisé, soit 75% de puissance affichée en croisière normale. 

Une chaîne Youtube CNFAS

Le CNFAS (Conseil National des Fédérations Aéronautiques et Sportives) vient de créer une chaine Youtube, intégrant des vidéos traitant de différents aspects de la sécurité. Les premières vidéos traitent du réseau RTBA, des vols de découverte et de la gestion carburant, s'appuyant notamment sur un rapport du BEA. C'est là un outil de plus pour l'information et la sensibilisation du pilote, d'autant plus nécessaire en cette période de changements réglementaires et de démarrage d'une nouvelle saison.

Pour l'instant, les vidéos sont surtout éditées par la FFA et traitent de sujets essentiellement avion, mais on peut attendre avec impatience des contributions d'autres fédérations, telles que le vol en planeur ou le parachutisme, pour alimenter nos connaissances sur les spécificités de ces activités avec lesquelles nous cohabitons.

Pour accéder à cette chaîne, utilisez le lien : https://www.youtube.com/@CNFAS .

Carte CIME, mode d'emploi

Comme promis dans notre édition du 3 mai dernier, nous revenons sur ce sujet, et vous livrons ci-dessous un article paru dans "Aerobuzz" le 15 mai.

"La délivrance de la carte CIME nécessite une procédure spécifique, dont l’état sous-traite les démarches aux organismes de délivrance (AOPA, FFA, GIPAG, ENAC). Il y a tout d’abord une enquête de sécurité préfectorale sur les 3 dernières années (comme pour toute personne travaillant sur une emprise aéroportuaire). Par ailleurs, le pilote doit obligatoirement réaliser une formation de sécurité aéroportuaire « 11.2.6 Accès sans escorte à la ZSAR » (3h en distanciel, entre 20 et 50 euros selon les organismes formateurs, valable 3 ans). Il doit également pouvoir justifier d’un besoin opérationnel réel (de devoir se rendre régulièrement sur des terrains munis d’une ZSAR ou d’une PCZSAR). Enfin, le pilote doit disposer d’une licence en cours de validité délivrée par l’Etat français ou pour le compte de l’EASA. Un casse tête administratif prévient l’AOPA. « Administrativement, ce sera très compliqué de délivrer des cartes à tous les pilotes privés. » De son côté, Jean-Luc Charron, le président de la FFA prévient qu’il s’agit encore une fois « d’une indiscutable contrainte à notre aviation privée et à la liberté de circulation. Mais le fait que la DGAC nous ait permis de délivrer des cartes CIME est une réelle opportunité pour limiter cette contrainte."

A la lecture de cet article, il semble bien évident que l'obligation de pouvoir justifier d'un "besoin opérationnel réel" ne pourra pas être satisfaite par les pilotes de loisir (à l'exception peut être de ceux dont l'aéroclub se trouve sur une plateforme concernée) et qu'aucun d'entre nous ne sera en réelle capacité d'obtenir cette carte. 

Il faut toutefois savoir que l'autorité (DGAC) se contentait bien de la situation précédente, en tolérant l'accès aux zones de sûreté aux pilotes de loisir munis de leur licence, mais elle s'est fait rappeler à l'ordre par l'EASA, lui reprochant de ne pas appliquer à la lettre la réglementation européenne en matière de sûreté aéroportuaire. En tout état de cause, et faute de pouvoir détenir la fameuse carte, il est désormais plus que recommandé aux pilotes de prendre contact avec les aéroports concernés avant de s'y rendre, pour éviter d'éventuels désagréments et/ou des coûts de service au sol.  

Agenda aéro 2023

Les cours RVP (rendez-vous pédagogiques) sont intégrés dans cet agenda jusqu'à la fin de l'année. Il est rappelé aux élèves qu'il est obligatoire d'avoir suivi chaque cours pour pouvoir être présenté au test final. Inscrivez-vous vite pour ne pas être bloqués en fin de parcours si vous ne les avez pas suivis.