Le mot du Chef pilote aux élèves (mais pas que...)

Les vols d’instruction vont reprendre dans le courant de la semaine dans un contexte particulier. Beaucoup d’entre vous nous on fait part de leur émotion quant à l’accident de Nicolas. Les délais imposés par l’enquête du BEA ne nous permettent pas de vous apporter aujourd’hui des éléments factuels pour comprendre. Néanmoins, Christian, Bernard, Philippe, Louis et moi-même sommes mobilisés pour vous accompagner au mieux. N’hésitez pas à nous contacter, par téléphone ou en prenant le temps de discuter avant un vol. Il est important, si doute ou appréhension il y a, que ceux ci soient posés sur la table, et que vous puissiez repartir en vol sereins et en confiance. 

Le facteur humain a un rôle important dans la sécurité du vol. Nous accorderons le temps et les moyens nécessaires à chacun en fonction de leur besoin. N’oubliez pas que le doute profite à la sécurité. 

Bons vols. 

Paul Emile Upravan 

Editorial

L'émotion liée à la disparition brutale de Nicolas PLANCON, bien légitime, montre à quel point le monde des pilotes se caractérise par un lien fort, et il faut bien dire que depuis quelques semaines, ce lien se trouve affecté par plusieurs drames, touchant aussi bien des pilotes peu expérimentés que des professionnels ultra-entrainés comme ceux des deux Rafale entrés en collision. 

Cette émotion est légitime et chacun la vit en son for intérieur, à sa façon en fonction de son propre caractère et ressenti, comme c'est le cas pour tout travail de deuil. Mais c'est sans compter sur l'un des fléaux de notre monde moderne, les réseaux sociaux, aidés en cela par certains médias, notamment ceux d'information continue, qui font leur choux gras de tous les malheurs du monde, surfant sur le sensionalisme et générant toujours plus d'émotion.

Passer en boucle la chute du Fouga Magister plongeant dans la Méditérannée, c'est avant tout donner en spectacle la mort d'un homme, et en cela satisfaire les plus bas instincts qui conduisaient les antiques romains à payer leur place pour voir dans l'arène le gladiateur déchiqueté par le lion, et pleurer ensuite sur le sort de la pauvre victime.

Sur les réseaux sociaux, la démarche est à peu près la même. Faute de filtre, chacun peut passer n'importe quel message, vrai ou faux, sans avoir la capacité ou la retenue nécessaire pour juger de ce qui peut être avancé sur la place publique et le mal que cela peut faire aux personnes ou aux organisations concernées. 

Pour en revenir strictement à notre sujet initial des accidents aéronautiques, la presse dit généralement n'importe quoi car elle n'y connait rien, et le réseaux sociaux font la part belle à des experts auto proclamés ou des leaders d'opinion de circonstance, qui trouvent là une occasion d'exister. Cela alimente les conversations du bar de l'aeroclub, avec le risque notamment auprès des élèves de les décourager à poursuivre leur rêve aéronautique. 

Heureusement, nous avons en France le BEA, un des meilleurs groupes d'experts au monde en matière d'analyse des accidents aériens, qui rendra le temps venu un rapport objectif et circonstancié sur l'accident de Nicolas, en utilisant celui-ci comme une collaboration posthume de notre ami à l'amélioraton de la sécurité des vols.

Christian LECLERC

Mise en route des moteurs diesel

Le moteurs diesel de nos DR 400 se démarrent presque aussi aisément qu'un moteur d'automobile, à cela près qu'il faut insister plus longtemps sur le démarreur, même après avoir bien attendu la fin du temps de préchauffage marqué par l'extinction du voyant correspondant. Pour autant, il peut arriver qu'on "loupe" ce démarrage, et dans ce cas il faut impérativement reprendre la totalité de la procédure, c'est à dire couper le contact moteur et le contact batterie, avant de tout reprendre à zéro. 

En effet, si l'on relance immédiatement le démarreur, le moteur démarrera normalement mais les calculateurs FADEC risquent de conserver en mémoire le défaut de mise en route, ne pas se réinitialiser et lancer une "alarme FADEC" sans cause réelle, mais mettant en doute le pilote sur la possibilité d'utiliser l'avion.   

Concours d'atterrissage

La quatrième édition du concours d'atterrissage du club marquera cette année encore la rentrée, avec une journée conviviale permettant aux membres, pilotes et élèves, de se retrouver autour d'une compétition ludique et d'une ambiance festive. Cette année, c'est la formule barbecue et frites qui a été retenue, la formule plat cuisiné de l'année dernière n'ayant pas fait l'unanimité. 

L'épreuve est ouverte à tous les membres, pilote et élèves, car les instructeurs seront également disponibles pour assurer laa double commande. Tous les appareils de la flotte, y compris l'ULM pourront être utilisés et comme chaque année, il y aura deux classements séparés pour les élèves et les pilotes brevetés.

La participation est gratuite (les heures de vol sont facturées au tarif normal) et le montant de la participation au repas est fixé à 18 € par personne.

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant auprès de Jean Hugo ROUX, à l'adresse mail suivante : bienvenue@ac-gatinais.com

Un lien YAPLA vous sera également communiqué dans les tous prochains jours.

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