Cours théorique ce samedi 14 décembre, au clubhouse à partir de 18 heures. Le thème traité sera la Météo et l'animateur Daniel DROY

La fin de l'année approche. Pensez à renouveler votre cotisation ! Prochaine permanence au club samedi prochain 14 décembre.

Tableau d'honneur

Un grand bravo cette semaine à Jean Marc RETIF, qui a brillament obtenu son PPL ce mardi 10 décembre. Jean Marc s'est inscrit au club le 9 juillet 2016, et son parcours de formation ne fut pas qu'un long fleuve tranquille. Chef d'entreprise, il a en effet souvent rencontré des difficultés à trouver la disponibilité nécessaire, notamment en 2018 ou il a marqué une pause de près de six mois. Tout cela est maintenant derrière lui, et il ne lui reste plus qu'à se faire lâcher sur DR400 pour rejoindre la liste des pilotes et profiter pleinement des privilèges de sa toute nouvelle licence. 

Technique et gestion de la flotte

C'est une véritable bousculade à l'atelier de maintenance en cette fin d'année, et les immobilisations des appareils pour raisons techniques se succèdent. Après trois semaines d'arrêt du FR pour le problème d'hélice déjà évoqué dans ces lignes, nous subissons une nouvelle immobilisation de plusieurs jours du QN cette fois, à cause d'un petit défaut relevé sur une des magnétos.

Courant janvier, l'hélice du LM, ayant atteint la limite de son potentiel, devra faire l'objet d'une révision générale. Fort de deux expériences d'intervention sur les hélices des SPORSTAR qui ont entraîné à chaque fois trois semaines d'immobilisation, le club a décidé d'acquérir dans les prochaines semaines une hélice neuve, stockée à Auxerre, et qui pourra être montée en quelques heures. 

En fait, l'expérience nous apprend que les constructeurs des avions de loisir, qu'ils soient français, tchèques ou de n'importe où, ne se donnent pas les moyens d'assurer un SAV de qualité à leurs clients. Les pièces sont non seulement hors de prix, mais rarement disponibles dans des délais acceptables. Pire encore, la notion de garantie leur passe loin au dessus de la tête, et il est utopique d'espérer du constructeur la prise en charge d'une pièce rapidement défectueuse, comme nous l'avons plusieurs fois constaté.  

Il est bien évident que ce problème est étroitement lié aux obligations de certification des appareils, qui donnent aux constructeurs l'exclusivité absolue de la distribution des pièces détachées, puisque eux seuls sont susceptibles de fournir les fameux "certificats libératoires" (EASA FORM 1) autorisant les ateliers à monter les pièces sur les avions, et cela même si ces pièces sont des éléments que l'on pourrait tout aussi bien trouver dans le commerce, chez n'importe quel distributeur de fournitures industrielles.

Si l'on voulait orienter l'aviation générale vers l'ULM, monde ou ni les machines ni leurs composants sont soumis à certification, on ne s'y prendrait pas autrement...

Compte et fiche pilote Aérogest : comment ça marche ?

Le système informatique que nous exploitons comporte un certain nombre de "verrous" pour assurer que seuls peuvent avoir accès aux appareils des pilotes ou élèves à jour de leurs obligations réglementaires (licence et aptitude médicale) et dont les comptes sont approvisionnés.

Sur ce second point, une petite tolérance est prévue (150 €), de manière à ce qu'un pilote dispose d'un petit délai pour régulariser sa situation comptable ; avec un compte négatif, il ne peut plus accéder aux clés pour partir en vol, et si la situation perdure, la réservation n'est plus possible. Ce système est automatisé et le déblocage du compte se fait en temps réel en cas de règlement, notamment en utilisant la paiement sécurisé à distance.

Les autres verrous concernent la validité des documents réglementaires. Il arrive encore trop souvent que des pilotes, ayant renouvelé leur licence ou ayant passé leur visite médicale, se trouvent bloqués parce qu'ils ont omis de fournir les justificatifs permettant la mise à jour de leur fiche pilote. Pour éviter ce désagrément, il faut bien penser à présenter le document original pour qu'il soit scanné et conservé dans le système informatique. Toutefois, en cas d'urgence, il est toujours possible de faire déverrouiller le système en envoyant des copies par mail, en attendant la présentation du document original.

Chacun comprendra que ce système est la première des mesures de sécurité, pour éviter le risque qu'un pilote, par simple inadvertance ou oubli, se retrouve dans une situation irrégulière avec de graves conséquences potentielles. 

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