Un nouveau venu dans la flotte

Contrairement à ce qui avait été annoncé la semaine dernière, ce n'est pas le DR400 remotorisé ROTAX qui a rejoint notre flotte depuis vendredi dernier, mais un plus traditionnel DR400/120, équipé d'un moteur Lycomming.

Au dernier moment, le loueur, constatant des difficultés de maîtrise de la température moteur, notamment dans les phases de roulage, a préférer suspendre l'exploitation de l'appareil qui est retourné dans les ateliers de Nogaro Aviation, qui avait conçu et réalisé cette remotorisation.

Le F-GEKI a donc intégré notre flotte et il passera l'hiver à Montargis, notamment pour remplacer le QN qui va subir une grande visite cellule, dont la durée prévue est au minimum de deux mois. En attendant son départ vers l'atelier, nous avons cinq appareils à remiser dans le hangar, ce qui impose la plus grande vigilance pour le rentrée des avions. Merci à tous de votre vigilance !

Enfin, compte tenu du type d'appareil, aucun lâcher machine ne sera nécessaire et tous les pilotes autorisés sur le QN pourront accéder au KI sans autre validation.

Ci dessous le tableau de bord du F-GEKI

Utilisation de l'ULM BRISTELL (suite)

Vous êtes déjà nombreux à avoir testé cet autre nouveau venu, et pour l'instant, tous les avis sont unanimes pour dire qu'il s'agit là d'une machine plus que sympathique, agréable  à piloter, réactive, rassurante et confortable.

Ce nouvel article, venant en complément de celui paru dans notre numéro 286, va traiter des aspects réglementaires et administratifs. Un dernier article, la semaine prochaine, terminera la série en précisant les spécificités et restrictions d'utilisation de cet appareil, car un ULM, même s'il ressemble à s'y méprendre à un avion, nécessite tout de même de prendre en considération quelques points importants.

Pour ce qui concerne donc sur les aspects réglementaires, rappelons tout d'abord que si les pilotes qui détiennent déjà leur licence ULM peuvent prétendre au lâcher sans formalité spécifique, il n'en est pas de même pour les autres, qui doivent obtenir une licence ULM car l'équivalence avec une licence PPL n'est plus possible depuis l'arrêté du 4 mai 2000. Les pilotes brevetés avion doivent donc être déclarés comme élèves ULM, mais sont dispensés de l'examen théorique. Cette formation ne durera pour la majorité d'entre eux que quelques vols, le temps de se familiariser avec les spécificités d'un appareil pesant moins de 500 kg. 

Philippe BOSSARD, en charge des lâchers et de la formation ULM, a concocté un programme spécifique dans ce sens, en deux phases ; la première aboutira avec quelques vols et un test pour l'obtention de la licence, permettant d'effectuer des vols solo. Après quelques heures supplémentaires et un nouveau vol de test, l'autorisation d'emport passager sera délivrée, conformément à la réglementation ULM qui prévoit deux phases distinctes pour l'obtention de la licence et l'emport passager.

Dernier point, ne concernant encore que les pilotes détenteurs de la seule licence ULM, un arrêté du 12 juillet 2019 précise que l'autorisation d'accès aux aérodromes sur lesquels sont publiées des procédures de départ et arrivée IFR est soumise à des conditions particulières, notamment :

• attestation délivrée par un instructeur ULM selon un programme de formation spécifique à cette aptitude particulière,
• détention de la qualification "radiotéléphonie" au titre d'une licence de pilotage valide pour toute autre catégorie d'aéronef,
• preuve d'une pratique dans le cadre d'un accord de l'autorité compétente des services de la circulation aérienne (autrement dit, autorisation formelle du gestionnaire de la plateforme).

La semaine prochaine, à ne pas manquer le dernier volet de cette série d'articles liés à l'intégration d'un ULM dans la flotte ; il traitera de l'exploitation de l'appareil, ses spécificités et limitations.

En bref

Le conseil d'Administration se réunira samedi prochain 6 novembre. Au menu un premier bilan d'une année 2021 assez cauchemardesque à maints points de vue, et une réflexion sur la façon de gérer la reprise espérée de l'activité après la crise du Covid et ses conséquences. Commentaires à suivre dans une prochaine édition.

Sauf imprévu de dernière minute, le 20 novembre prochain verra le retour d'une petite fête club autour du Beaujolais nouveau, après deux années passées sans ce sympathique rendez-vous pour les raisons que l'on sait. Soirée à réserver et précisions à venir dans notre prochaine édition.