Bienvenue

La première bienvenue de l'année 2023 est pour Ilhan BASARAN, inscrit le 27 décembre. Agé de 43 ans, Ilhan rêve d'avion depuis toujours et va enfin pouvoir se lancer dans la grande aventure aéronautique. Nous lui souhaitons la bienvenue au club et tous nos voeux de réussite.

Un nouveau départ pour Michel ROBIN, qui a décidé de poursuivre sa formation après les 5 leçons du forfait découverte qu'il avait souscrit début octobre. Tous nos voeux de réussite également pour lui, qui s'est donné deux ans pour obtenir sa licence.

Dossier : Interdiction de vol pour le F-HSON

Le 24 décembre au matin est paru un "SB" (bulletin de service), émis par CEAPR (la maison mère de Robin Aircraft) et faisant état d'une recommandation d'arrêt des vols pour une série de 27 appareils, dont le F-HSON. La cause de cette recommandation est un soupçon de potentiel défaut de collage sur le longeron d'aile, après la découverte d'un tel défaut sur un appareil lors d'une visite de routine. Il est à préciser qu'il s'agit là d'une mesure de précaution et qu'aucun incident en vol n'est survenu ni aucun constat effectué de fragilité particulière sur les appareils concernés.

Reprenant cette recommandation à son compte et sans élément supplémentaire (puisque CEAPR était fermé pour une semaine), l'OSAC, l'organisme délégataire de la DGAC pour le suivi de navigabilité des avions, a émis en date du 27 décembre une CN (consigne de navigabilité) clouant au sol jusqu'à nouvel ordre les 27 appareils concernés.

A ce jour, le F-HSON est donc interdit de vol, et un laisser passer devrait être délivré dans les 15 jours à venir pour autoriser son convoyage à Dijon, car pour l'instant seul le constructeur est habilité à effectuer les inspections et travaux en vue de la remise en service qui devra, évidemment, être autorisée par l'OSAC lorsque le problème aura été résolu et le doute levé.

On ne peut toutefois que s'interroger sur l'approche de l'OSAC et le bien fondé de cette mise à l'arrêt brutale. En effet, les avions concernés sont tous sortis entre 2018 et 2020, et cumulent donc maintenant entre 1000 et 2000 heures de vol, sans que rien ne se soit passé ni même que le moindre doute ne soit survenu alors que les appareils ont nécessairement fait l'objet de nombreuses visites approfondies dans des ateliers agréés. Même en appliquant l'approche par le risque avec la plus grande rigueur, il aurait peut être été possible de mettre en place un rappel urgent pour inspection, sans clouer au sol toute une flotte, sans aucune considération pour les impacts et dégâts économiques que cela engendre pour les propriétaires et exploitants.

Pour faire mieux dans la surenchère qui lui est coutumière, l'OSAC complète la CN avec une limitation d'utilisation de tous les autres DR400 construits depuis 2000 ; cette limitation reprend les limites exactes du manuel de vol de l'appareil, soit les facteurs de charge allant de +3.8 à -1.9. Autrement dit, il est interdit d'utiliser l'avion en dehors de son domaine de vol, tel que défini dans le manuel. On y aurait pas pensé, avouez-le !

Pour autant, la CN fait état d'une "déviation de production par rapport à une méthode de fabrication approuvée" sans réellement préciser si c'est la matière (bois, colle) qui est en cause ou s'il s'agit d'un non-repect d'une procédure de fabrication.  En tout état de cause, et qu'il s'agisse de l'un ou l'autre cas, on pourra quand même s'interroger sur les procédures qualité de Robin Aircraft. Gardons nous toutefois d'émettre un quelconque jugement à ce stade, en espérant qu'une information sincère et complète soit diffusée à terme.

C'est évidemment un coup dur pour le club, d'autant qu'à ce jour nous n'avons aucune visibilité sur le délai, et aussi sur le coût de l'opération, car il faut savoir qu'en matière d'aviation, c'est généralement le propriétaire de l'aéronef qui porte le coût des interventions, quelle qu'en soit la cause. Autre élément économique, nous avons à honorer une échéance de prêt et le coût de l'assurance, l'ensemble représentant chaque mois un prélèvement de trésorerie d'un peu moins de 2000 €. 

Cette situation peut durer quelques semaines, voire plusieurs mois. C'est pourquoi nous nous sommes mis dès le 26 décembre en recherche d'une solution de dépannage, essentiellement sous forme de location d'un appareil de type DR400 140B. Comme déjà évoqué dans ces lignes, le marché de la location est en tension et les opportunités très rares. A l'heure où ces lignes sont écrites, une solution provisoire pourrait être envisagée avec un aéroclub voisin, mais cela reste à finaliser.   

Se faire lâcher sur le Bristell XL8

En ces temps difficiles avec l'absence provisoire de notre F-HSON, rappellons que nous avons à disposition le Bristell XL8, tout à fait adapté pour les vols locaux et même les navigations à deux. Il n'y a encore que trop peu de pilotes lâchés sur cet appareil, qui pourtant ravit tous ceux qui ont la possibilité de le piloter.

Cet appareil ne présente pas de difficulté particulière de pilotage, est surprend même les pilotes pour son côté "joueur", ses performances et son confort. Les heures de vol s'inscrivent sur le carnet de vol "avion" et comptent dans le total pour la prorogation de la SEP. Dernier avantage, et non des moindres, cet appareil est facturé 130 €/h.

Bien sûr, il y a le problème du lâché et de la licence pour ceux qui n'ont pas pu bénéficier de l'équivalence qui existait avant 2000. Pour autant, un pilote avion normalement expérimenté n'aura besoin de quatre à cinq vols pour obtenir cette licence, qui rappelons-le est acquise à vie et n'est assortie d'aucune contrainte médicale.

Des creneaux d'instruction sont déjà proposés, et nous allons renforcer ces disponibilités  dans les toutes prochaines semaines. C'est donc le moment idéal pour découvrir cet appareil et élargir son expérience. 

Agenda aéro 2023